Histoire de Fraispertuis City

photo3Le petit parc deviendra grand. Tel aurait pu être la devise du parc, en effet, à quasiment une nouveauté par an, il a énormément évolué !
Tout commence en 1966, Michel Fleurent et sa femme Simone, originaire de Blâmont, en Meurthe et Moselle (54), s’installent dans les Vosges et fondent une petite entreprise. À quelques pas du village du nom de Fraispertuis, le lieu dis de la Colline des eaux voit se créer la petite Auberge de la Roche des Fées.

La famille Fleurent est ambitieuse et eu l’idée d’un commerce pour le moins original. En 1968 apparaissent les étangs de pêche à la truite. Le principe est simple, vous veniez pécher et on vous cuisinait vos truites attrapées sur place.

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La légende veut que ce soit les roches rouges se trouvant sur bord de la route qui donnèrent l’idée à M. Fleurent, fan de western et de Lucky Luke, du thème du parc. Réalité ou pas, toujours est il qu’en 1971 apparaît un train far west réalisé grâce à un moteur de 2CV. Si le moteur a été changé plusieurs fois et que depuis 2010 un nouveau train a pris le relais, l’emplacement de la gare est toujours le même et il permet toujours au visiteurs de faire le tour du parc. Le parcours s’est peu à peu agrandit au fil des extensions du parc.

Quelques jeux pour enfants font leur apparition pour occuper toute la famille en attendant que les poissons mordent à l’hameçon. Un jeu de quilles est installé, puis les constructions aménagements continuent avec le Fort Apache et des poneys sur lesquels on pouvait monter en 1973.

L’un des faits le plus marquant du parc est la création, en 1978, de la Mine d’or. Toute la structure rappelle les canyons américains, le train passe dans une galerie en dessous et la mine se trouve au dessus. Les effets spéciaux sont simples, mais efficaces comme le tunnel tournoyant final rajouté quelques années après à l’occasion d’une extension. C’est une des attractions qui a marqué le plus de générations de visiteurs.

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En 1987 le parc accueil son premier grand huit : Le TGV, qui sera rebaptisé plus tard l’Express.

Pendant cette période les attractions sont payante et l’entrée gratuite. Du moins jusqu’en 1988, où pour limiter l’affluence du parc, l’entrée devient payante (25 francs à l’époque). Les parcs à truites disparaissent et c’est vraiment le début du parc d’attractions ; les Louisianes sont construites en 1988, suivi des pédalos et du gyrofolie en 1989.

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Le Flum fait son arrivée en 1991 et agrandit considérablement le parc au delà du rocher de la mine, le labyrinthe aquatique, le carrousel far west et le Lucky Burger forment une nouvelle zone en 1993. À partir de 1995 les nouveautés arrivent à un rythme régulier. La Roue panoramique en 1995, le Bateau Pirate en 1996. C’est à cette période que les populaires poneys prennent leur retraite.

En 1997, le parc étend sa thématique western en construisant un petit quartier mexicain composé alors du Pony express, du manège des clowns, d’une piscine à boules, d’une boutique souvenir et d’un nouveau restaurant ; La Cantina.

En 1998, Michel Fleurent et Simone Fleurent prennent leur retraite et leurs quatre enfants (Sophie, Annick, Patrice et Nadia) prennent la relève officiellement. Cette même année, Michel, le créateur du parc décède.

En décembre 1999 la tempête s’abat sur les Vosges. Aucune attraction n’est vraiment détruite mais quelques unes sont endommagées comme le toit du Cyclone.

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Mais comme le dit le proverbe, « après la pluie vient le beau temps » le train de la mine d’or et le cyclone disparaissent pour laisser place à une nouveauté. Et quelle nouveauté!

Il s’agit du Grand Canyon. Toute la structure du parc est chamboulée, plusieurs attractions sont déplacées et l’Express prend un sacré coup de vieux.

En 2003, une coïncidence fait apparaître Geyser City en pleine canicule ! Les visiteurs en oublient un projet abandonné pour cause d’un hiver rude : La Mine d’or annoncée ne sera pas ouverte. Ce petit incident n’empêchera pas Fraispertuis-City d’obtenir en 2004 le titre de « Meilleur parc d’attraction familial français ».

Le parc continue sur sa lancée et ouvre en 2005, la Cavalerie, une attraction alors unique en France. Le Blizzard est déplacé, l’Express disparaît et le Grand Canyon voit son parcours s’allonger. Mais là n’est pas la principale innovation du parc. Le goudron (sans les plumes) fait sont apparition dans les allées et une deuxième entrée est créée.

En 2006, le parc rouvre enfin sa Mine d’or nouvelle version ainsi que le Ciné Desperados, une nouveauté alors inédite en France. Malheureusement, cette année, en plus d’être une mauvaise saison, elle se terminera par des inondations, provoquant d’énormes dégâts.

Malgré tout, pour ses saisons 2007 et 2008, le parc ne baisse pas les bras et accueil encore des nouveautés destinées à étendre son offre familiale. Pour les plus jeunes ; les Bisons rusés, des autos tamponneuses thématisées, pour toute la famille ; la Chevauchée, un grand carrousel de chevaux de bois et enfin pour les plus téméraires ; une attraction à sensations, inédite en France. Une Shoot, tilt & droop tower aux allures de Cactus de 19 mètres de haut.

L’année 2009 fera date dans l’histoire du parc puisque Billy inaugure le 12 juin 2009, la Crique des pirates avec le désormais célèbre Splash battle « Pirates Attack » qui représente le plus gros investissement du parc jusqu’alors.

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2010 sera l’année des rénovations et des mises à jour. Le train far-west est remplacé et devient l’Express ; un grand train à vapeur digne de ce nom. Le Ciné Desperados passe aux mains des Pirates et le reste du parc bénéficie de nombreuses améliorations.

Une autre année clé pour le parc ; 2011 qui va faire parler d’elle avec l’arrivée d’une nouvelle pièce majeure. Timber Drop, est inauguré le 1 juillet. De quoi ravir les visiteurs avides de sensations avec ce coaster compact, mais qui propose pourtant quelques figures audacieuses (un looping plongeant, une vrille et surtout une chute de 113° qui devient à l’époque la chute la plus inclinée au monde sur des montagnes russes) . Les enfants sont également gâtés avec l’ouverture de la Tornade cette même année.

En 2013, Dolly fait son apparition au parc et elle emmène avec elle quelques nouveautés comme Las Ranitas qui vient remplacer le manège clown ou la Diligence et Laser City.

Fraispertuis-City pense aux petits en 2014 en ajoutant une version junior des bûches (la Rivière Castor) et un coaster (la Ronde des Rondins). Cette année ouvre également le studio de photo à l’ancienne Old Time Photo au centre du parc. En 2015, le quartier pirate se voit complété de deux nouvelles attractions familiales ; Hissez haut et Santy Anno.

Pour 2016, le parc célèbre ces 50 ans avec une nouvelle attraction ; les Taureaux sauvages. Le parc se lance également dans le spectacle en ajoutant au cœur du parc la scène du Billy’s Show. Le spectacle « Coup de magie« , créé spécialement pour le parc anime cette scène en alternance avec les mascottes du parc. Le reste du parc se métamorphose avec de nombreux changements et amélioration comme l’agrandissement de 3000 m² au fond du parc qui voit le déménagement de la Cavalerie, des Bisons Rusés et du Rio Grande. Également un nouveau stand maquillage et de nouveaux bâtiments pour les jeux d’adresse. À tout cela s’ajoute l’apparition d’une application mobile.

Le parc fait encore très fort avec l’arrivée de Golden Driller pour la saison 2017 ; une nouveauté à sensations fortes unique au monde accompagnée de la réouverture du rocher emblématique du parc, plus beau que jamais. En 2018, le parc innove à nouveau avec l’apparition de Mission Fraispertuis City, une app’traction inédite conçue sur mesure pour le parc.

En 2019, la Crique des pirates s’agrandit avec l’arrivée de l’île aux pieuvres. En 2020, trois nouvelles attractions rejoignent la gamme familiale du parc avec les Corb’hauts, Post Office et les P’tits moussaillons. Malgré la pandémie, le parc continue les investissements en proposant en 2022 les Draisines.

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Quel chemin parcouru depuis 1966 ! Et quelque chose me dit que le parc n’a pas encore fini de nous étonner !  Le parc nous réserve encore pour le futur de beaux projets comme la réouverture d’une mine d’or complètement repensée, mais il est encore trop tôt pour en parler.